Des Ethnologues Féminines Au Pays Des Hommes Nus… Chapitre 3 : La Vendeuse De Maillots

Le fantasme des cabines d’essayage… Combien d’hommes s’y sont déjà essayés… Elle, dans sa boutique vit ça au quotidien… Elle a décidé de ne pas s’en laisser compter… Entre statistiques et anecdotes…
Elle avait réalisé son rêve quand elle avait ouvert cette boutique. Une boutique très mode et d’un sexy soft qui lui plaisait beaucoup. Une boutique dédiée à la femme. La femme belle en maillot, malgré la cellulite et les bourrelets… Et son commerce avait bien démarré… Les relations avec les clientes étaient chaleureuses. Elle parlait avec elles, elle les conseillait, elle les encourageait à oser, elle les complimentait… Et c’était (presque) toujours sincère. Ce n’est pas parce qu’on est grosse ou qu’on a de la cellulite qu’on ne peut pas être belle en maillot… C’était sa conviction, et elle s’enorgueillissait de réussir à faire passer ce message auprès de ses clientes.
Des représentants étaient venus lui proposer des collections de maillots « hommes ». Elle avait d’abord refusé jusqu’à ce qu’arrive l’un d’entre eux, qui l’avait convaincue à changer d’avis. La collection dévoilée, ainsi que le présentoir qu’il lui avait proposé, l’avait séduite. Elle avait alors dû imaginer un peu différemment l’agencement de la boutique pour créer deux espaces qui, s’ils n’étaient pas séparés, permettaient cependant aux représentants de chaque sexe de se sentir à l’aise… Il faut dire que la présence d’hommes perturbait certaines femmes qui ne manifestaient que peu de pudeur quand le magasin leur était réservé. Elle avait déjà dû agir en catastrophe quand, par exemple, un homme accompagnait une femme dans la boutique, alors que d’autres femmes peu pudiques ou simplement très à l’aise ou très naturelles se promenaient en toute petite tenue.
Mais le pas avait été franchi, et elle avait annoncé la collection « hommes » à la devanture du magasin.
Et dès le premier client mâle, oui, le tout premier, ça avait commencé. Il avait choisi un maillot, puis s’était dirigé vers la cabine qui se refermait par un rideau.

Et il avait mal fermé ce rideau. À ce moment, elle se trouvait au comptoir et s’était rapidement aperçue de ce petit problème. C’était déjà arrivé avec des femmes, mais là, elle n’avait jamais hésité et avait été tirer le tissu jusqu’au bout. Là, par contre, elle n’avait pu réagir rapidement… rétrospectivement, elle trouvait ça un peu bête, mais dans le même temps, elle s’était rendue compte que si elle avait été plus prompte, peut-être que les histoires un peu comiques qu’elle avait vécue dans son magasin ne se seraient pas déroulées de la même façon.
Le rideau était donc mal fermé, l’homme semblait ne pas s’en apercevoir, et se déshabillait. Elle avait tenté de porter son regard ailleurs, mais sans cesse, ses yeux revenaient vers la cabine. Ce n’est que quand il fut complètement nu qu’elle se décida à aller de l’autre côté du magasin. Puis l’homme sortit. Il avait remis un pantalon et son t-shirt. Le maillot ne semblait pas lui convenir. Il voulut en choisir un autre. Elle s’approcha pour lui proposer son aide, mais il déclina. Elle retourna donc à sa caisse pour avancer dans son travail administratif et quand elle releva la tête, ce fut pour voir le rideau encore moins bien fermé, et l’homme derrière, à nouveau nu. Elle ne détacha plus le regard. Elle observa plutôt amusée et put admirer le corps de l’homme qui n’était pas si mal foutu. Elle pensa alors que si ce n’était sans doute pas correct de profiter du spectacle, c’était encore plus bête de s’en priver… Elle chercha à apercevoir son sexe… Mais il enfila le maillot sans qu’elle n’ait cette chance. Elle le devina se regarder dans le miroir… Puis tout à coup elle eut le sentiment qu’il avait regardé vers elle. Mais ce n’était qu’un sentiment sans doute car il ne ferma pas la tenture et ôta son maillot, lui dévoilant son kiki qu’elle trouva décevant… Mais elle l’avait vu et ça suffisait à la faire sourire. Il y eut un troisième essayage, un troisième rideau mal fermé et une nouvelle vue de l’homme nu. Ce maillot sembla lui convenir et il vint le payer.
Elle lui trouva le visage fort rouge…
Le soir, c’est en riant qu’elle raconta l’aventure à sa voisine qui était son amie… son amie rit aussi. De la scène qu’elle lui racontait, mais aussi de sa naïveté.
- T’es tombée sur un exhib ma belle. Il a voulu te monter sa quéquette, et il a obtenu ce qu’il voulait…
- Non, j’te jure, je crois qu’il ne s’est pas rendu compte…
Rire de la voisine…
Au lit, elle se retourna et se retourna, se demandant si elle avait été abusée…
- Bah… Quoiqu’il se soit passé, je me suis quand même bien amusée pensa-t-elle en glissant dans les bras de Morphée… Ce soir là, Morphée était un bel homme musclé… et nu !
Le commerce de maillots « hommes » démarrait lentement. Chaque fois que l’un d’entre eux débarquait dans le magasin elle surveillait étroitement son arrivée dans la cabine. L’échantillon sur la première semaine était peu représentatif, mais se partageait en deux catégories : ceux qui fermaient attentivement et hermétiquement la cabine, et ceux qui laissaient légèrement entrouvert sans qu’on ne puisse deviner si c’était volontaire ou par inadvertance… Mais même quand il y avait cette mince ouverture, elle ne pouvait apercevoir grand-chose…
- T’es tombé sur des exhibs couillons cette semaine, des mecs qui aimeraient mais qui n’osent pas… avait conclu la voisine…
Mais ce peu de situations un peu limite ne se reproduisant pas, elle se convainquait maintenant que ce premier mec, c’était le hasard, et qu’il n’avait pas été conscient qu’il pouvait être vu…
À la fin de la première semaine, un autre homme remis cependant tout en question. Elle l’avait d’abord aperçu tourner autour de la vitrine, puis partir, revenir… Il entra enfin, se dirigea résolument vers le rayon « hommes » choisit 5 ou 6 pièces et alla s’enfermer dans la cabine. S’enfermer étant un grand mot, car le rideau bailla largement. Et il entreprit de se déshabiller. Elle sourit sous cape… Un nouveau spectacle en perspective… Et effectivement, elle le vit rapidement complètement à poil.
Et nettement moins attirant que le premier. Mais son manège l’intrigua. Et elle fut rapidement convaincue que cette fois, elle avait bien à faire à un exhibitionniste. En effet, nu, il jetait fréquemment des regards par l’ouverture, cherchant à repérer si elle le regardait. Et il avait repéré qu’elle jouait effectivement à la voyeuse… Il essaya un premier maillot, qu’il enleva rapidement, pour se retrouver à nouveau à poil… Situation qui lui plaisait car il resta près de deux minutes sans penser à se couvrir, et toujours en l’espionnant. Elle remarqua d’ailleurs que les regards qu’elle posait sur lui faisaient leur effet. En effet une belle trique pointait maintenant son nez dans la cabine. Emballer tout ça dans le slip de bain n’allait pas être le plus simple…
D’un coup, elle trouva ce manège moins amusant. Il ne l’amusait même plus du tout ! Ça ne lui disait rien d’être l’objet du fantasme… Elle changea de position et regarda ostensiblement dans une autre direction. Mais l’homme restait dans la cabine. Une éternité passa, avant qu’elle ne se décide à retourner la tête pour voir ce qui se passait. L’homme était toujours à poil… Pas pressé du tout de se rhabiller… Résolument elle sortit du magasin.
- Tu vois ! s’exclama triomphalement sa voisine…
- Quand il y a une cabine d’essayage et des mecs, c’est toujours comme ça que ça se passe !
Elle pensait qu’elle exagérait… Mais si elle avait finalement raison ? Elle se retourna longtemps dans son lit ce soir là… Voir des mecs à poil, c’était plutôt rigolo… Mais que des mecs lui imposent leur nudité sans qu’elle n’ait rien à dire, elle trouvait ça violent… Et dans violent, il y a viol… Oui, c’était comme un viol… Et elle les détesta ces mecs… Et elle décida de supprimer son présentoir « hommes »… Et puis non, c’était trop con… Ce n’était pas deux ou trois petits zizis qui allaient lui dicter leur loi… Et elle décida que c’était son magasin, et que dans son magasin, c’était elle qui faisait la loi.
Ils jouissaient d’elle, elle profiterait aussi ! C’est sur cette bonne résolution qu’elle s’endormit…
Le lendemain, puis, le surlendemain, puis les jours qui suivirent, ce fut très calme. À sa grande déception, car elle avait envie d’en découdre maintenant…
Puis il y eut ce jeudi, vers 17h. Juste avant la fermeture… Il débarqua l’air un peu emprunté. Il s’absorba quelques minutes devant les maillots en jetant un coup d’œil de temps en temps vers elle. Elle le laissa choisir. Il en prit deux et ferma… mal, la tenture derrière lui… Le bénéfice du doute lui fit penser que c’était inintentionnel. Mais les deux ou trois regards qu’il jeta vers elle la persuadèrent qu’il savait que le tissu ne le cacherait pas complètement à son regard…
Et cela se passa comme elle l’avait pensé. Il se mit à poil en quelques secondes, puis resta ainsi, tentant d’attirer le regard… elle fit d’abord mine de rien, puis elle se déplaça dans le magasin, pour aboutir à la cabine, mais du côté fermé.
- Ça va monsieur ? Tout se passe bien ?
- … Oui… oui !
- Sinon, vous appelez… je suis là pour ça…
Et elle poursuivit son chemin en jetant un regard volontairement indiscret dans la cabine… un regard qu’il ne pouvait pas ne pas remarquer…
Elle retourna à son poste d’observation du côté du comptoir… Il avait enfin décidé à enfiler un maillot. Mais voyant qu’elle regardait dans sa direction, il le retira rapidement faisant apparaître une queue bien gonflée… Il regarda vers elle… Elle lui fit un sourire… Et il détourna le regard… Elle s’approcha alors…
- Ça va monsieur ? Vous voulez un avis ?
Et avant qu’il n’ait pu répondre, elle glissa sa tête dans l’ouverture… et très naturellement…
- Oh, mais vous n’avez pas de maillot ? Vous ne savez pas lequel choisir ? Attendez, je vais vous aider…
Et elle écarta complètement le rideau…
L’homme était effarouché par son impudeur… Mais elle fit celle qui ne remarquait rien… Elle attrapa un maillot accroché au mur et le tendit devant lui… Devant sa quasi érection même… mais l’air de rien…
- Non, celui-ci ne vous conviendra pas… attendez, je vais vous en chercher un autre…
Et sans refermer, elle se dirigea vers les autres maillots…
- Celui-ci est pas mal… cria-t-elle. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Et l’homme de passer une tête timide à l’extérieur de la cabine et de murmurer un « oui » à peine audible…
- Je vous en ai pris deux autres… annonça-t-elle en revenant vers lui.
- Allez-y essayez celui-là…
Et l’homme de s’exécuter, tâchant de rentrer sa biroute gonflée dans le bout de tissu.
- Montrez ? Oui, ça vous va pas mal, je trouve… Un peu de bronzage en plus, et ce sera parfait ! Vous essayez un autre ?
- Non, non… je vais prendre celui-là… ahana-t-il.
- Vous croyez ? Vous n’essaieriez pas celui là ? Je suis sûr qu’il vous ira aussi !
- Non, non… essaya l’autre… Je prends celui-là…
- D’accord, vous prenez celui-là… Mais essayez celui-là… pour me faire plaisir…
Et l’homme vaincu de se déculotter à nouveau devant elle et d’enfiler très rapidement le slip qu’elle lui tendait…
- C’est pour me faire plaisir… Mais je vois que ça vous fait plaisir aussi… osa-t-elle avec un regard sans équivoque sur la bosse qu’il venait d’emprisonner dans le maillot…
- Non, vous avez raison… l’autre vous convenait mieux… Je vous laisse alors…
Et elle referma soigneusement la tenture, qui ne laissa plus rien paraître…
Elle sortit devant le magasin pour décompresser un peu… Elle ne pensait pas qu’elle oserait autant… Mais ça lui avait bien plu… Elle s’imagina vêtue de cuir noir avec un fouet entre les mains en train de dompter ses clients mâles. Ça la fit sourire, mais c’est vrai qu’il y avait eu un peu de ça dans sa relation avec le client…
C’est tout rouge qu’il paya…
Cela fit rire la voisine… Mais ça l’inquiéta aussi… Il fallait quand même faire attention avec ces mecs… La plupart étaient sans doute inoffensifs, mais ils étaient quand même un peu détraqués… Et il fallait faire gaffe ! Elle lui prêta un spray de défense qu’elle promit de glisser dan sa caisse et de lui faire quitter cette cachette, si un mec à l’air plus pervers que d’autres affirmait des velléités hasardeuses…
La vie reprit son cours dans le magasin, ponctuée régulièrement par des cabines mal fermées. Et elle agissait maintenant…
C’est en appréciant mes écrits qu’elle se décida un jour à catégoriser ses clients.
Une première catégorisation : 70% des hommes viennent seuls au magasin, 30% avec une femme ou une compagne… Ce n’est pas innocent, les attitudes ne sont évidemment pas les mêmes quand les hommes sont accompagnés ou non…
Parmi les hommes qui viennent seuls, 40% ferment complètement le rideau, 35% le maintiennent très légèrement ouvert, permettant à ceux (ou celles) qui passent près de la cabine de jeter un coup d’œil voyeur parfois récompensé, 15% l’ouvrent plus largement (permettant, même de loin, de se rendre compte qu’il se passe quelque chose par là) et 10% l’ouvrent de manière totalement impudique… Ces 10% l’ouvrent de cette façon à la condition qu’elle soit seule dans le magasin, voire qu’il y ait la présence d’une seule autre femme. Jamais cela n’est arrivé quand le magasin était plus rempli.
Quand elle en a parlé avec sa voisine, et maintenant confidente pour ce qui concernait ces petites affaires perverses du magasin, celle-ci n’a pas été étonnée des chiffres qu’elle proposait. Elle a même embrayé proposant à son tour une série de chiffres à titre d’hypothèses, chiffres qu’en temps qu’observatrice numéro 1, elle se devrait se vérifier….
Voici donc la proposition de la voisine : parmi les 40% qui fermaient leur rideau, 50% étaient sans doute « sains » et pudiques, 20% devaient être homosexuels et peu intéressés par l’exhibition devant une femme et 30% devaient être des frustrés qui auraient rêvé ouvrir la tenture mais qui n’étaient pas assez hardis… Parmi les 35% qui avaient leur rideau légèrement ouvert, pour une vingtaine de pourcents, ce devait être par négligence (ils n’ont pas remarqué l’ouverture), pour une vingtaine d’autres pourcents plutôt par désinvolture (ça suffit comme ça… Faut vraiment chercher pour me voir). Puis pour les 60% restant, ce devait être par timidité ou crainte d’ouvrir davantage, mais c’était déjà de l’exhibitionnisme…
C’était l’hypothèse de la voisine, qu’en temps que témoin principal dans le magasin, elle tentait maintenant de vérifier… Elle ne pouvait confirmer totalement ces chiffres, mais avait particulièrement surveillé les sorties « des rideaux légèrement ouverts », et avait remarqué qu’effectivement, nombre d’entre eux avaient un peu chaud en sortant de la cabine, signe que ça avait carburé dans leur tête et peut-être dans leur slip… Enfin, c’était son analyse !
Parmi ceux qui arrivaient accompagnés, il y avait les sérieux qui venaient acheter un maillot, point final (50%). Il y avait les dominés, qui étaient exhibés parfois volontairement (5%), parfois involontairement (10%) par leurs compagnes ou épouses. Il y avait encore les exhibs qui n’hésitaient pas à se montrer au grand dam de leur compagne (10%) ou au grand plaisir de ces dernières (5%). Il y avait enfin, les couples qui venaient pour s’exhiber, quelque soit celui ou celle qui était exhibé (10%). Parfois lui, parfois elle.
La première partie du texte a déjà illustré à suffisance les chiffres des exhibs assumés, ainsi que le type de réaction qu’elle pouvait avoir avec ceux qui fermaient peu leur cabine. Reste alors à illustrer les autres chiffres.
Dans un premier temps, elle s’était contentée de n’embêter que ceux qui manifestaient le plus d’impudeur. Puis, elle s’était posé la question des autres, ceux que sa voisine qualifiait d’exhibs timides. Ces derniers étaient plus difficile à débusquer parce qu’on risquait de les confondre avec les négligents. Mais comme il lui arrivait de s’ennuyer dans le magasin et que parfois c’est à ce moment là qu’elle recevait la visite « d’une cabine légèrement mal fermée », elle avait décidé de s’y intéresser davantage.
Et c’est ainsi que quand un homme s’enfermait mal, elle s’approchait rapidement de la cabine pour manifester sa présence. Il arrivait alors que l’homme s’en rendant compte s’enferme davantage. D’autres fois, rien ne bougeait. D’autres fois encore, subrepticement, suite à un faux mouvement (totalement involontaire bien sûr !), on pouvait apercevoir le rideau s’ouvrir un peu plus… C’était parfois minime, mais comme c’était ce qu’elle observait, elle s’en rendait rapidement compte.
Quand rien ne bougeait, la double hypothèse négligence/exhibitionnisme timide restait les possibilités… Mais son plaisir d’agir en maîtresse des lieux ne lui permettait plus d’accepter la suspicion qu’un exhibitionniste fasse d’elle un objet… Elle avait donc conclu, et tant pis pour les négligents, que quelque soit la raison de la mauvaise fermeture de la cabine, elle devait réagir… Et la réaction était simple… d’un simple geste d’aller retour, elle ouvrait légèrement la tenture pour la refermer ensuite de manière plus correcte… Ce qui lui permettait de voir, à certains hommes de se rendre compte qu’ils avaient mal fermé la cabine, tout en se posant la question du voyeurisme de la vendeuse, et à d’autres hommes, d’espérer avoir été vus, tout en regrettant que ça n’ait pas l’air de plaire… Parmi ces derniers, certains n’insistaient pas, gêné de leur perversion.
D’autres trouvaient des solutions pour tenter une nouvelle exhibition. Pour ceux là, elle sortait alors le grand jeu, interpellant, se manifestant à côté de la cabine, pour le plus souvent s’y immiscer et faire preuve de moins de gêne encore que ces messieurs qui aimait exposer leur quéquette.
Il y a aussi ces hommes qui sont exposés au regard par des dames. Parfois leur compagne, parfois leur mère. Pour certaines d’entre elles, c’est une attitude assez involontaire. Leur homme ou leur fils essaie un maillot, elles veulent s’assurer que tout se passe bien. Jouer leur rôle de femme vis-à-vis d’hommes bien moins compétents quoi ! Et de s’impatienter derrière le rideau, puis de ne plus pouvoir retenir sa curiosité et d’entrouvrir avec impatience, sans bien mesurer son geste. Ou en oubliant qu’ils se trouvent dans un lieu public. Et l’homme de se retrouver les fesses à l’air à la vue d’une autre cliente ou de la vendeuse. Parfois il proteste, parfois il n’ose rien dire… Parfois le maillot ne convient pas et elles vont chercher une autre taille… laissant la tenture suffisamment ouverte pour ne rien cacher…
Parfois ces femmes ont davantage conscience que leur homme est nu en public… Certaines considèrent que ça a peu d’importance, qu’un homme n’a pas à avoir de pudeur particulière :
« Un zizi, c’est un zizi… tout le monde en a déjà vu ! ». La plupart se soumettent la queue basse… Si, si, il y a des preuves visibles ! Et ne cherchent plus à se cacher…
D’autres dames prennent du plaisir à exhiber leur homme pour lui démontrer et démontrer à d’autres qu’elle a le pouvoir. Certaines prennent manifestement leur pied à cette exhibition. Elles rient et parlent fort pour attirer l’attention, font des remarques un rien salaces, et empêchent, quoiqu’il arrive, l’homme de se cacher.
Il y a aussi l’exact contraire… Des hommes qui s’exposent en présence de leur femme provoquant chez elles une grande gêne. L’homme se déshabille par exemple dans la cabine, essaie un maillot qui ne lui convient pas, demande à sa femme d’aller en chercher un autre, puis comme elle ne trouve pas, il la guide de la cabine, parfois en utilisant la tenture comme voile pudique, le plus souvent peu efficace, soit en utilisant rien du tout, soit en quittant même la cabine… Eh oui, ça se passe aussi ce genre de truc dans les magasins ! Les hommes les plus clairement exhibitionnistes qu’elle a eu à rencontrer, ce sont quelques uns qui sont venus avec leurs femmes. La dame est rouge de honte, elle court pour lui refiler le maillot qu’il attend, mais le mec ne pense même pas à se renfermer pour essayer le modèle qu’elle lui propose… Et c’est elle qui doit boucher la vue des observateurs en replaçant l’étoffe devant la cabine.
Mais d’autres femmes prennent du plaisir à voir leur homme nu au milieu du magasin. On sent dans ces cas là que le coup est préparé, voire scénarisé. La cabine ouverte, le dialogue à distance pour choisir le bon modèle, l’homme qui s’aventure carrément dans le magasin la bite à l’air… Et la femme qui se marre. On devine parfois derrière les attitudes qu’il y avait un pari la derrière.
Je raconte ici les femmes qui déshabillent leurs hommes parfois avec leur consentement, parfois sans. Cela se passe aussi dans l’autre sens : les hommes exposent leur femme, mais ce n’était pas le sujet que nous avons eu envie de développer.
Les perversités des hommes dans un magasin de maillots, c’est l’exhibition le plus souvent. Mais il est d’autres perversités auxquelles elle a pu être confrontée. La plus courante, c’est quand un homme lui demande de l’aider à choisir le maillot qui lui conviendrait le mieux. Il s’agit parfois d’une banale question à laquelle elle répond puis passe à autre chose… D’autres fois, il y a des envies de détails qui amènent à penser qu’il y a prétexte à autre chose. Si elle s’était laissé prendre les premières fois, elle a depuis élaboré des réponses qui lui permettent de ne pas être manipulée pour leur plaisir, mais au contraire, de devenir à son tour manipulatrice, pour son plaisir à elle… Mais parfois aussi pour son plaisir à lui… s’il arrive à se mettre dans l’état d’esprit pour en profiter…
Un homme l’appelle, il ne sait pas quoi choisir.
- Je voudrais acheter un maillot, mais je ne sais pas comment choisir… »
- C’est un maillot pour faire du sport, ou pour faire sensation quand vous vous balader sur la plage ? Vous chercher à impressionner ou c’est surtout le confort qui vous intéresse ?
Soit que l’homme est un poseur affirmé et il se montre rapidement intéressé par le côté frimeur du maillot, soit qu’il se veut bon père de famille, et il cherche le maillot plus confortable, soit qu’il voudrait frimer mais qu’il n’ose pas l’affirmer comme ça… soit qu’il veut davantage de détails… Soit que c’est le dialogue autour de ses fesses et de sa quéquette qui l’intéresse…
Ce sont ces trois derniers cas d’espèces qui sont les plus cocasses pour une vendeuse qui aime s’amuser…
- Je ne sais pas très bien… Vous pouvez m’expliquer les différences ?
- Oui, bien sûr…
Et alors, elle choisit des modèles et commence à expliquer avec force détails…
- Vous avez par exemple ce modèle-ci, bien confortable, avec de la place pour que votre queue soit à l’aise. Si vous êtes intéressé par exemple par les belles paires de nichons sur les plages, et bien il y a toute la place pour qu’elle puisse se déployer avec une certaine discrétion… Par contre, vous avez ce modèle, qu’on appelle en langage courant « le moule-bite », où effectivement, votre biroute sera bien mise en évidence, même si elle n’est pas de taille extraordinaire. Il est vrai que si elle dépasse une certaine longueur ou une certaine largeur, cela peut devenir plus risqué, ça pourrait déborder. Enfin, certains aiment ça aussi… Quand vous bandez par contre, cela se voit, cela peut même très bien se voir, parce qu’il arrive que votre truc vienne faire un petit signe de la tête à l’extérieur… À vous de voir ce qui vous plaît… Mais ce que je vous conseille, c’est de tester les modèles qui vous plaisent… on regardera ensemble ce qui vous convient le mieux…
À ce moment, le mec est le plus souvent tout rouge et soit qu’il tente de s’échapper, soit qu’il veut malgré tout voir la suite… Mais il est ferré le mec, et elle n’entend plus le laisser s’échapper.
Elle le conduit avec trois ou quatre maillots qu’elle a bien choisis pour lui et elle l’enferme dans la cabine. Elle reste tout près et n’hésite pas à l’interpeller, et si elle est dans un bon jour, à jeter un coup d’œil pour voir où il en est… quand il a enfilé son maillot, elle ne lui laisse par le choix. Elle ouvre la cabine, et lui réexplique la même chose que ce qu’elle avait expliqué devant le rayon, mais en profitant du fait qu’il a enfilé le modèle pour expliquer plus concrètement les choses…
- Voilà… Alors là, vous avez un maillot confortable… qui couvre bien les fesses…
Et elle passe la main sur les fesses…
- qui a de gros élastiques qui entourent les hanches et les cuisses de telle manière que l’entre jambes ne soit pas gêné…
Et elle passe un doigt sous l’élastique autour du ventre puis sous l’élastique autour des cuisses…
- Si vous voulez essayer celui-ci maintenant…
Et l’homme d’obéir, se sentant en général en mauvaise posture alors qu’il aurait pu profiter de l’instant !
- Ça c’est le modèle sport. Il doit aller avec le reste du corps évidemment… Je ne suis pas sûr que vous ayez le ventre suffisamment plat pour que cela vous convienne… Mais bon, pourquoi pas… Votre sexe à l’air confortable là-dedans… Qu’est-ce que vous en pensez ?
Et puis…
- Voilà… Et bien celui-là, c’est le modèle moule-bite… d’ailleurs, c’est comme je vous avais dit… vous avez une putain d’érection… Et donc ça déborde… Vous pouvez essayer de le repousser… comme ça…
Et elle joint le geste à la parole…
- Mais y a pas la place… C’est un maillot rikiki pour ceux qui aiment ça… Mais quand je vous vois dans cet état alors qu’il n’y a pas de nichons en vue, je me dis que c’est à vous de décider si vous aimez que votre kiki passe la tête pour dire bonjour à tous le monde… parce que, ça risque de vous arriver souvent
Et prenant les choses bien en main, elle termine…
- C’est le style de maillot qui vous met en valeur… regardez moi ça le paquet !

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